Anorexie, boulimie, compulsions alimentaires : l'association peut vous aider à voir les choses Autrement

Formations continues professionnels de Santé Qui sommes-nous ? Contactez-nous Bibliographie et glossaire des TCA Témoignages
Vos témoignages Articles de presse
L'anorexie mentale et son univers de souffrance solitaire Paroles de bénévole
Anorexie mentale : au-delà des apparences
Étudiants : l'anorexie et la boulimie, pour vos T.P.E. Nos plaquettes d'aide et de conseils Rejoignez-nous et devenez membre Je fais un don maintenant Adresses Web utiles Annuaire des thérapeutes à l'étranger

Paroles de bénévole

BienPublic.gif 

Article publié le jeudi 6 juillet 2006

PAROLE DE BÉNÉVOLE

H. Pennacchio : « Les troubles alimentaires se multiplient »

Helene1.jpg
« Les structures hospitalières adaptées sont encore largement insuffisantes »

L'association « Autrement, pour un autre regard sur son poids » a été créée en 1999 par la volonté de médecins généralistes, psychiatres, psychothérapeutes, chercheurs, nutritionnistes, diététiciens et anciens malades pour venir en aide aux personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire : boulimie, anorexie mentale, compulsions alimentaires.

Basée à Dijon et présidée par Daniel Rigaud, professeur de nutrition et chercheur au Centre européen des sciences du goût du CNRS, elle intervient sur toute la France et s'est donnée pour missions de prévenir le grand public sur les risques des régimes alimentaires, de former les professionnels de santé à la prise en charge de ces troubles et enfin de soutenir les malades.

Elle organise régulièrement des conférences et groupes de formation, et tient une permanence téléphonique gérée essentiellement par d'anciens malades.

« On assiste actuellement à une augmentation des cas de troubles alimentaires, souvent cachés. Aujourd'hui, 1,5 % des jeunes femmes de 15 à 25 ans sont atteintes d'anorexie, 3 à 5 % de boulimie et 8 % de compulsions alimentaires. Seule la moitié des anorexiques parvient à guérir définitivement. Or les médecins ne sont pas assez formés et pas assez intéressés par le problème car c'est une maladie à 50 % physiologique et à 50 % psychologique.

Bien que ce soit la maladie dont on décède le plus, les structures hospitalières adaptées sont encore largement insuffisantes », constate Hélène Pennacchio, ancienne malade aujourd'hui secrétaire générale d'Autrement. « Il ne faut pas avoir honte d'en parler. Car on peut guérir mais pas toute seule », ajoute-t-elle.

Subventionnée par le ministère de la santé, l'association souhaiterait ainsi bénéficier de plus de moyens. Comme chaque année, elle mettra en place en octobre à Dijon une grande conférence débat.